Ben S. Collins

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Ben est un garçon de taille moyenne. Il a le visage ovale et les traits parfaitement dessiné. On ne peux pas dire qu'il est moche, cela est certain. Ses yeux sont d'un bleu azur et vraiment envoutant. Maintenant que l'on y est, parlons de son style vestimentaire et revenons ensuite à son physique lui-même. Il porte en permanence des bracelets et tout le temps les même chaussures, des converses. Si il ne les porte pas, il porteras des baskets. Il se sent bien dedans. Ben adore les jeans et ne porte que ça. Des jeans bleus et juste un peu moulant, vraiment très peu. Ses tee shirts sont la plupart du temps unis et sur son dos, un sac. Son sac fétiche, porte bonheur. Il est élancé et plutôt baraqué. Le Collins à réellement un sourire qui a le don de faire craquer même la pierre. Pour le résumer en un mot : Beau.

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Les escaliers qui grincent, des bruits de pas dans le couloirs, un couinement de porte, un glissement d'une ceinture dans ses mains puis ça claque.
Le lendemain, je me réveille, le dos meurtri par les coups de ceinture reçu la veille. Je ne sais pour quelles raisons. Je ne savais ni la raison des coups, ni moi même ce que j'avais fais. Ce qui revient au même au demeurant. J'essaye de me lever. Une fois, deux fois. Puis j'abandonne. Je souffre trop pour tenir debout, et au point ou j'en suis, je n'ai rien à faire des conséquences, quelles qu'elles soient. Un gémissent de douleur m'échappe. Je plaque la main sur ma bouche. Mon père ne doit absolument pas savoir que j'ai mal. Non. Cela lui apporterais trop de satisfaction. J'ai beau n'avoir que huit ans, je pense avoir déjà un caractère bien formé, et je pense aussi être plus mature que les autres de mon âge. J'ai l'impression qu'ils ne savent pas réfléchir. Je ne vis qu'avec un monstre sanguinaire qui ne cherche qu'à m'entailler le dos par des coups de ceinture et de fouet. J'espère à chaque fois qu'il rentre qu'il a passé une journée épuisante et qu'il ne se rendras pas compte que le diner que je lui ai concoté est absolument ignoble et qu'il aille directement se coucher. Souvent, ce n'est pas ce qu'il se passe, bien au contraire.

Six ans plus tard, Ben a quatorze ans.

je me réveille. Il est six heures. Une envie avide me prend. Je veux me venger par n'importes quelles manières. Je veux humilier mon père, lui reprocher ce qu'il a fait de moi. J'ai envie de me révolter.
Il est sept heures, l'heure pour moi de se lever, d'aller en cours. Finis le garçon poli et sage, je vous le jure.

Deux ans se sont écoulés...
Chaque soir, des coups. Chaque jour, des douleurs atroces. Chaque jour, une lassitude évidente. Je n'en peux plus. Je fugue. Je fume. Je bois. Direction un pensionnat. Mais pas n'importe lequel. Le blake's School. Une vie meilleure m'y attend. Les adieux se font sans larmes. Juste une petite accolade. Au fond de moi je sais que mon père l'a fait exprès. Fait exprès d'avoir appuyer sur mes blessures en prétextant me dire au revoir. Fidèle à lui même jusqu'au bout. Fidèle au monstre qu'il est, qu'il était et qu'il sera. Il a ruiné ma vie. Je lui en voudrai toute ma vie. Croyez moi, les retrouvailles vont être sanglantes.